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Elections législatives et SMIC à 1600 € : la CPME sonne l’alerte

A l’issue du second tour des élections législatives, la CPME a alerté dans les médias quant à la perte de croissance générée par ce contexte instable et quant aux conséquences désastreuses de l’augmentation du SMIC à 1600€ nets, une des mesures phares du Nouveau Front populaire.

Au lendemain du second tour, François Asselin s’est exprimé sur France info sur l’avenir économique au lendemain des résultats des élections législatives. « Nous, entrepreneurs, avons besoin de stabilité, de lisibilité, de visibilitéOn se retrouve dans une situation démocratique où on a perdu les trois. En matière économique, on a besoin de cela pour investir, pour embaucher, pour recruter. » a-t-il expliqué.

Concernant l’augmentation du SMIC à 1600 euros net,  « cela va fragiliser notre économie », a-t-il affirmé. En cas d’abrogation de la réforme des retraites, autre pilier du programme du NFP, il craint « une réaction immédiate » des marchés.

« Lorsque vous faites 1% de marge, ce qui est le cas de secteurs comme les services à la personne, la sécurité, c’est la faillite annoncée ! » a tonné François Asselin au journal de 20h de France 2 le 10 juillet (aller à 5.50) 

Dans Le Figaro, il a affirmé, à propos de la perte de croissance des entreprises : « La dissolution a fait perdre un trimestre de croissance à la France, du fait de la perte de confiance des consommateurs et des entrepreneurs dans l’économie. »

Eric Chevée a partagé son inquiétude sur la revalorisation du SMIC à 1 600 euros dans Le Parisien : « Il y a une très très grande inquiétude chez nos adhérents. Beaucoup ont des modèles économiques qui ne leur permettent pas de suivre financièrement. », et a relayé l’inquiétude des chefs d’entreprise face à l’avenir économique du pays hier dans Les Echos.

Jean-Eudes du Mesnil est revenu sur : l’attentisme économique, la disparition des offres d’investissement et de recrutement, l’augmentation massive du SMIC et le test PME. Il a notamment estimé que l’augmentation du SMIC était « irréaliste au regard de la situation actuelle des finances publiques » :

sécuriser et redynamiser notre système de retraite avec comme principe les mêmes devoirs et les mêmes droits pour tous les actifs. 

L’âge minimal légal de départ doit être le même pour tous, hors carrières longues, pour tenir compte de l’évolution démographique et garantir l’équilibre financier du régime.

Les régimes spéciaux doivent être supprimés. La CPME plaide donc pour passer des 42 régimes actuels, à 3 : salariés, fonctionnaires et indépendants.

Ces 3 régimes seraient répartis comme suit : 

  • Le régime de base applicable à l’ensemble des actifs (salariés, travailleurs non-salariés, fonctionnaires et régimes spéciaux) jusqu’à un montant équivalent à un plafond de sécurité sociale, 
  • Un régime complémentaire pour chacune des trois grandes catégories d’actifs : salariés du privé, travailleurs non-salariés et professions libérales et fonctionnaires, 
  • Un régime de retraite obligatoire par capitalisation. Il s’agit d’un système de retraite supplémentaire à points qui permettrait à l’assuré de se constituer une rente et/ou un capital qui viendra compléter utilement les revenus de ce dernier au moment de la liquidation de sa retraite. 

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